DĂ©finition du conseil en moins de 100 mots: que diriez-vous ?
Demandez Ă 100 personnes de dĂ©finir le terme «âconseilâ». Vous obtiendrez probablement 100 rĂ©ponses diffĂ©rentes. Aucune ne sera fausse, car chacun peut apporter ses propres expĂ©riences et perspectives Ă la situation. Un consultant freelance peut avoir un certain point de vue. Un consultant issu dâun grand cabinet en aura un autre. Bien sĂ»r, une entreprise qui a fait appel Ă des consultants en management pour lâaider Ă trouver une solution Ă un problĂšme aura une perspective trĂšs diffĂ©rente.
Peut-ĂȘtre venez-vous dâun secteur ayant traditionnellement beaucoup recours aux consultantsâ? Certains secteurs ont mis un plus de temps que d'autres Ă avoir recours Ă des consultants. Le consulting offre en effet des avantages par rapport aux modĂšles Ă©conomiques historiques oĂč une entreprise sâoccupe de tout en interne.
Bien sĂ»r, lâindustrie du consulting est comme toute autre industrie. Elle a grandi, changĂ© et Ă©voluĂ© pendant de nombreuses annĂ©es au grĂ© des outils et des tendances. Avant de vous donner notre propre dĂ©finition, jetons un bref coup dâĆil Ă lâhistoire du conseil.
Boston : le lieu de naissance du conseil
Arthur Dehon Little est considĂ©rĂ© comme le fondateur du premier cabinet de conseil. Il a ouvert un bureau dâanalyse chimique Ă Boston en octobre 1886. LĂ il a commencĂ© Ă fournir des recherches externalisĂ©es sur une base contractuelle Ă de multiples clients. Avec la crĂ©ation dâun laboratoire de recherche sur site pour General Motors en 1911, il est devenu Ă©vident que la sociĂ©tĂ© Arthur D. Little avait Ă©tabli un nouveau modĂšle Ă©conomique.
Quelques annĂ©es plus tard, en 1914, le cabinet de conseil Booz Allen Hamilton fut fondĂ©. Il commença Ă servir les entreprises et les gouvernements. Il faudra attendre plus dâune dĂ©cennie pour voir apparaĂźtre McKinsey & Company. Câest Ă son fondateur, James O. McKinsey, que lâon attribue lâinvention du «âconsulting en managementâ».
Dâautres grandes entreprises sont arrivĂ©es sur le marchĂ© du conseil un peu plus tard. Notamment Boston Consulting Group en 1963 et Bain & Company en 1973. Le concept dâexternalisation du travail par les entreprises nâĂ©tait plus nouveau Ă ce moment-lĂ . Mais lâ«âexternalisationâ» (outsourcing) mĂȘme n'Ă©tait pas vraiment considĂ©rĂ©e comme une stratĂ©gie commerciale valable avant la fin des annĂ©es 80.
Lâessor des consultants en management freelance et des plateformes de consulting
Selon Merriam-Webster.com, le mot «âfreelanceâ» est apparu au dĂ©but des annĂ©es 1800 et faisait rĂ©fĂ©rence aux «âfree lancesâ», des mercenaires mĂ©diĂ©vaux «âqui se battaient pour la nation ou la personne qui les payait le plusâ». Au fil du temps, le terme «âfreelancerâ» en est venu Ă ĂȘtre utilisĂ© pour les personnes travaillant de maniĂšre indĂ©pendante dans nâimporte quel secteur dâactivitĂ©.
En 2013, le professeur Clayton Christenson et dâautres auteurs ont Ă©crit dans la Harvard Business Review sur la disruption de lâindustrie du consulting par les petites entreprises spĂ©cialisĂ©es, les freelances et les plateformes de consulting. Lâarticle mettait en Ă©vidence lâĂ©volution du secteur, aprĂšs 100 ans dâun modĂšle commercial unique et reconnaissable, qui sâĂ©loigne des grandes «âentreprises de solutions intĂ©grĂ©esâ» pour sâorienter vers des fournisseurs de solutions plus petits et spĂ©cialisĂ©s.
La croissance du recours aux petits cabinets et aux consultants en management freelance a permis Ă de nombreuses entreprises dâĂȘtre plus agiles face aux obstacles ou aux changements sur le marchĂ©. En outre, les entreprises ont aujourdâhui une meilleure idĂ©e de ce dont elles ont besoin, et elles ont un accĂšs plus facile aux donnĂ©es et aux outils par le biais de petits fournisseurs spĂ©cialisĂ©s et consultants indĂ©pendants.
Au fur et Ă mesure que le secteur du conseil a continuĂ© Ă Ă©voluer, lâutilisation de plateformes en ligne est devenue un moyen fiable dâavoir accĂšs Ă une multitude de talents indĂ©pendants. Des marketplaces comme Consultport sont entrĂ©es en scĂšne pour aider Ă mettre en relation des consultants hautement qualifiĂ©s avec des projets qui utilisent au mieux leurs compĂ©tences.
Comment Consultport dĂ©finit le terme «âconseilâ» en moins de 100 mots
Chez Consultport, nous voulons saluer le passĂ©, le prĂ©sent et lâavenir de lâindustrie dans notre dĂ©finition du mot «âconseilâ». Nous affirmons ainsi en moins de 100 mots queâŠ
«âLe conseil est lâacte de fournir des connaissances, des services et/ou des directives, en fonction des besoins, Ă des entreprises, des organisations ou des particuliers. Les consultants sont indĂ©pendants des entreprises pour lesquelles ils travaillent, et apportent une perspective extĂ©rieure ou des connaissances spĂ©cialisĂ©es pour enrichir leur recherche dâune solution Ă un problĂšme. Lâindustrie du conseil comprend de grandes sociĂ©tĂ©s, dâautres plus petites, des consultants indĂ©pendants et des plateformes.â»
Notre dĂ©finition peut sâappliquer Ă nâimporte quel domaine du conseil : du management Ă la recherche scientifique, et du marketing aux ressources humaines.
Comment dĂ©finissez-vous le terme «âconseilâ»â?
Nous vous mettons au dĂ©fi de trouver votre propre dĂ©finition du conseilâ! Quelle approche prendriez-vous pour arriver Ă votre propre dĂ©finitionâ? Et quelle perspectiveâ? Celle dâun consultant indĂ©pendant ou celle dâun employĂ© de cabinet de conseilâ? Comment pensez-vous que vos propres expĂ©riences en tant que consultant contribuent Ă votre point de vue sur la pratiqueâ? Câest un bon exercice pour vous aider Ă rĂ©flĂ©chir davantage Ă la profession que vous avez choisie, et Ă comprendre ce qui vous a attirĂ© vers elleâ!